pendant et constant led. futu
LES PEINTRES (1534-1650).                                        51
94. -— Guyon Ledoulx(2), maître peintre. —
sond, douaire et preciput, le tout tel que dessus est dict, franchement et quictement, sans qu'elle soit tenue payer aucunes debtes faictes et créées tant auparavant que constant led. futur mariaige. Et, outre, a esté accordé que où lad. future espouze deceddoit aupa­ravant led. futur espoux, soit qu'il y ait enf­fans ou non vivans dud. mariaige, jouyra en usuffruict, sa vie durant seullement, de huict escuz et ung tiers d'escu sol de rente, à les avoir et prendre sur tous les biens de lad. future espouze, et a esté notiffié ausd, partyes faire insinuer ces presentes en ju­gement partout où besoing sera. Et pour cest effect ont faict, et constitué leur procu­reur le porteur de ces presentes, auquel ilz ont donné et donnent pouvoir et puissance de ce faire et tout ce que au cas appartien­dra et sera necessaire, car ainsy, etc., pro-mettans, etc.
Faict et passé l'an 15y8, le sabmedy, 3 ie et dernier jour de may.
Insinué le 200 jour de février 1579. — (Arch, nat., Y 120, fol. 196.)
8 juillet 1578. .
Cession par Barbe Daguyn, veuve de Guyon Ledoulx, maitre peintre à Paris, à Antoine Musnier, maître peintre à Paris, de l'usufruit d'un ouvroir sur rue, dépendant d'un corps de logis rue Saint-Denis, à l'en­seigne de l'Image Saint Michel. (Arch, nat., Y 112,fol. 5o V.)
95.  Jacques de Villemet, enlumineur(3). — 22 juin 1579.
Donation par Jacques de Villernet, enlu­mineur à Paris, demeurant rue de la Cou­tellerie , à l'Image Notre Dame, à son fils Baoullin de Villemet, écolier juré étudiant en l'Université de Paris, de portions indi­vises d'une maison sise à Montréuil-sous-Bois, près Vincennes, appartenant au dona­teur par suite d'acquisition faite de Noel Sion, laboureur.à Montreuil, lad. donation faite pour aider led. Raoulin de Villernet à continuer ses etudes. — (Arch. nat., Y12 0, fol. 386.)
Autre donation par le mesme J. de Ville­rnet, en faveur de son fils, de diverses rentes et créances, notamment de 4 o écus d'or dus par Gilles Ragueneau, sergent à verge au Châtelet, pour vente de meubles appar­tenant à J. de Villemet, son beau-père. — (lbid., fol. 386 v°.) .
96.  Sentence de la Prévôté de l'Hôtel, condamnant Louis de Champagne, comte de la Suze, à payer à Marc du Val'4', mar-
93. -— François Barrel, maître peintre^. - 26 juin 1578.
Donation par François Barrel, maistre peintre à Paris, rue Saint-Honoré,, à Pierre Petit, m" peintre à Paris, de tous ses biens quelconques, notamment d'héritages situés à Sauzay, en Poitou. (Arch, nat., Y 119, fol. 342.)
(i) Encore un nouveau venu dont on chercherait vainement le nom dans les compilations biographiques.
'*' Léon de Laborde a réuni quelques indications sur un certain Guyon Le Doulx, qui petit difficilement être identifié avec celui qui parait ici. D'après la Renaissance (I, 283), Guyon Le Doulx est employé, vers 1528, à la décoration des appar­tements pour l'entrevue du Roi et de la reine de Hongrie. En 1578, ce décorateur aurait donc eu au moins 72 à 75 ans. Le méme figure sur les Comptes en i54i et 1561 (lbid., 4oG, 4i3, 4ga) pour des travaux de dorure etdes peintures d'armoiries. C'est tout ce qu'on connait de sa vie ét de ses ouvrages.
,s) On ne sait rien de cet enlumineur qui jouissait, les deux donations à son fils l'établissent, d'une certaine aisance.
'*' Léon de Laborde a tracé un portrait curieux d'un certain Marc Duval, qui .était peintre du Roi; il parait difficile d'ad­mettre que ce soit le même personnage que l'artiste qualifié ici marchand peintre. Et cependant, les dates ne s'y oppo-
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